Audition de Marc Tassone devant le groupe de travail sur la sécurité routière

Réunissant parlementaires, experts et personnalités qualifiées, conseillers ministériels et hauts fonctionnaires, entreprises et fédérations professionnelles, le groupe de travail sur la sécurité routière a pour objectif de proposer un échange entre tous les acteurs du secteur dans le but de construire ensemble une politique de sécurité routière efficiente, réaliste et performante.

Il invite pour cela, régulièrement, des spécialistes appelés à apporter des éléments d'analyse et de prospective sur le sujet. Marc Tassone, Directeur général de l'IDRRIM, intervenait à ce titre le 10 décembre 2014 devant le groupe de travail, en présence de plusieurs parlementaires :

  • Yannick Favennec, député de la Mayenne
  • Alain Gest, député de la Somme
  • Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale
  • Jean-François Longeot, sénateur du Doubs
  • Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine
  • Robert Olive, député des Pyrénées-Orientales
  • Didier Quentin, député de la Charente-Maritime
  • Fernand Siré, député des Pyrénées-Orientales
  • Alain Suguenot, député de la Côte-d'Or
  • Jean-Charles Taugourdeau, député de Maine-et-Loire

Après avoir présenté les grands chantiers de l'IDRRIM, Marc Tassone a détaillé les conclusions du livre blanc publié par l'Institut en octobre 2014, "Entretenir et préserver le patrimoine d'infrastructures de transport : une exigence pour la France".

Il a ensuite développé son propos sur l'entretien et de l'exploitation du réseau routier français comme enjeu clé pour la sécurité routière. Rappelant que l'infrastructure est impliquée, parmi d'autres facteurs, dans 50% des accidents mortels, Marc Tassone a insisté sur l'importance de la conception des routes, de leur entretien (adhérence, uni, état structurel : arrachements, orniérage, fluage l'été, défauts de planéité ou de qualité des revêtements) et de leurs équipements (signalisation horizontale et verticale) dans la mise en œuvre des politiques publiques de sécurité routière.

Il a également évoqué les techniques nouvelles d'optimisation spatio-temporelles des infrastructures et du trafic, telles que l'utilisation des bandes d'arrêt d'urgence pour les bus et co-voiturages par exemple. Ces techniques présentent un intérêt réel pour la mobilité et peuvent sous certaines conditions expérimentées en France mais surtout à l'étranger, rester également sécuritaires.

Cette présentation s'est poursuivie par de nombreux échanges portant notamment sur :

  • les infrastructures : la durée moyennée de la qualité du revêtement, l'efficacité des revêtements phoniques et des bandes sonores ;
  • la mobilité intelligente et le véhicule autonome ;
  • les problèmes de sécurité routière posés par les circulations cyclables en sens contraires et les voitures sans permis ;
  • la dangerosité liée aux travaux de chantier.

Crédit photo : Cerema