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à travers ses publications, à travers ses formations, à travers les solutions qu’elle développe et transfère au monde socio-économique et à travers l’animation des communautés scientifiques sur la ville durable, les infrastructures et la mobilité. Beaucoup
dans ce domaine reste encore à découvrir afin de progresser, mais des solutions
existent déjà, à des degrés de maturité variés. Cela implique donc de
pluraliser les réflexions, les recherches et les formations sur la diversité
des chemins possibles et de les analyser de manière systémique en croisant les disciplines. Pour
illustration nous sommes impliqués dans le pilotage national de deux Programmes
et équipements prioritaire de recherche (PEPR) : le premier, copiloté avec
le CNRS, a pour sujet les villes durables et les bâtiments innovants, le
second, copiloté avec l’Ifpen, est dédié aux questions de digitalisation et de
décarbonation des mobilités. Ces
travaux nous ne les menons certes pas seuls, déconnectés de la réalité,
enfermés dans nos laboratoires ou nos salles de cours. Ces travaux nous les
inscrivons pleinement dans les problématiques des territoires. Les territoires ont des problématiques particulières
en fonction des contextes, socio-économiques, géographiques, culturels,
historiques ou encore selon les modalités de gouvernance en place. C’est ainsi
que l’université, avec le CNRS, porte le projet « Excellences »
baptisé « La fabrique de la ville
durable » qui vise à accompagner les territoires dans leurs
trajectoires de transition énergétique, écologique, économique, sociale, en
mobilisant les compétences en recherche et en formation de l’ensemble des
campus de l’université. Enfin,
nous ne dépasserons pas ces crises actuelles sans les jeunes générations qui sont peut-être les plus engagées d’entre
toutes. C’est clairement un enjeu pour les organismes de formation comme
nous : que les jeunes diplômés, et aussi les professionnels en formation
tout au long de la vie, soient en capacité de porter un regard scientifique,
social et humain sur les voies de l’adaptation et de l’atténuation du
changement climatique, en prenant conscience des liaisons fortes entre les
politiques de santé, de protection de la biodiversité et de la vie humaine, de qualité
de l’air, de justice sociale, de résilience. Une nouvelle organisation est notamment
en train de se construire avec la création d’un pôle sur l’ingénierie visant à
rapprocher les deux écoles d’ingénieurs, l’Esipe et l’Esiee Paris, et la construction
d’un pôle en génie urbain avec l’EIVP, mais surtout avec le projet Compétences
et métiers d’avenir (CMA) que nous portons : « Apprendre pour des
villes durables », qui vise à faire évoluer l’ensemble de notre premier
cycle. Enfin, pour
connaître les derniers résultats de recherche et d’innovation, partager vos
expériences et échanger sur tous ces enjeux auxquels nous devons faire face, je vous donne rendez-vous les 8 et 9
février 2023 à la Cité des congrès de Nantes pour les JTR (Journées Techniques Route) dont nous assurons la maîtrise
d’œuvre en association très étroite avec l’Idrrim et le Cerema ainsi que d’autres structures coopératives (associations
et syndicats professionnels, clusters). Je vous
souhaite une très bonne année 2023. Gilles
Roussel,
Président
de l’Université Gustave Eiffel
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