Note d'information n°41 "Mesure de la macrotexture par des méthodes optiques pour la réception des chaussées : avancées sur la comparaison avec la méthode de l’essai à la tache"

MARS 2020
Note d'information

La présente note d'information vise à décrire l'étude menée pour mettre à jour la relation entre les deux indicateurs de macrotexture et les principaux résultats obtenus.

La réception en adhérence des couches de roulement neuves s’effectue en France sur la base de spécifications de la macrotexture des revêtements routiers (Guide IDRRIM « L’adhérence des chaussées » – octobre 2015 ; Instruction technique « adhérence » – 2015).

Il existe deux méthodes de mesure de la macrotexture, présentant des contraintes opérationnelles différentes : l’essai volumétrique à la tache (EN NF 13036-1) fournissant une PMT (Profondeur Moyenne de Texture) et la mesure profilométrique (NF EN ISO 13473-1 : 2004) fournissant une PMP (Profondeur Moyenne de Profil).

L’essai volumétrique (PMT) est la méthode de référence ; il s’agit d’une mesure statique ponctuelle dépendant fortement de l’opérateur. Sa mise en oeuvre nécessite de réaliser de nombreux essais pour être représentatif de l’état de la chaussée, ce qui est chronophage. Egalement, il peut être réalisé un essai profilométrique utilisant une technique laser, par exemple sur chaussée neuve dès que le revêtement a refroidi. Il permet une mesure en continu, dans le flux de circulation, mais il ne peut être utilisé sur chaussée humide ou brillante.

À l’heure actuelle, un lot peut être accepté indifféremment sur la base d’un essai volumétrique (PMT) ou profilométrique (PMP). En revanche, un lot ne peut être refusé que sur la base d’un essai volumétrique (PMT).

Depuis 2005, une relation linéaire dite « loi plancher » entre la PMP et la PMT est préconisée : PMT = 1,1*PMP [1]. Néanmoins, cette relation a été déterminée sur un échantillonnage réduit de techniques routières et elle ne permet pas de traiter la question des valeurs maximales de macrotexture dans les marchés.

Dans ce contexte, l’IDRRIM, via le sous-groupe « adhérence » du GNCDS, a souhaité dès 2012 travailler sur la mise à jour d’une relation entre les deux indicateurs de macrotexture. La présente note décrit l’étude menée et les principaux résultats obtenus.

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> Sommaire

1. Introduction / Contexte

2. Descriptif de l'étude menée par l'IDRRIM

3. Résultats du traitement de comparaison des données par la méthode à la tache et la méthode profilométrique

4. Conclusions et perspectives

5. Bibliographie